Conclusion

 

Nos ancêtres berrichons vécurent les révolutions politiques et industrielles françaises sans en être trop affectés, conservant une relative notabilité tranquille jusqu’à l’exil parisien de 1860. Nos ancêtres franciliens connurent vraisemblablement une vie moins paisible mais probablement plus riche culturellement, subissant les affres de la Fronde, séjournant en Russie pour l’édification d’un palais impérial, collaborant avec des artistes de renom, participant aux guerres républicaines et napoléoniennes sur terre comme en mer et vivant, au plus près, les grands bouleversements politiques et sociétaux des révolutions parisiennes. 

Il ressort de l’ensemble de mes recherches généalogiques, au-delà de celles-ci, que le XIXe siècle fut éprouvant pour la population française. Victimes des mutations industrielles et sociales du pays, les uns et les autres firent le sacrifice d’une génération au moins, qui dut renoncer à ses terres et à sa province pour chercher en ville les moyens de retrouver une prospérité perdue. Après des décennies matériellement difficiles, avec de nouveaux repères sociaux et de nouvelles connaissances à acquérir, ce n’est qu’à l’aube du XXe que nos ancêtres y parvinrent.

Finalement, quelle que soit l’époque et quel que soit leur niveau de richesse, les ancêtres de notre arrière-grand-mère appartenaient pour la plupart à la classe moyenne, plus ou moins aisée, et beaucoup d’entre eux vivaient aussi à Paris ou en région parisienne. Bien que leur monde fut très différent du nôtre, nous pouvons ainsi facilement nous identifier à eux.