Elisa Piot et Etienne Cerisier

Les grands-parents exilés 

 

Les parents des trois sœurs Cerisier, qui sont donc les grands-parents maternels de mon arrière-grand-mère, s'appellent Etienne Cerisier et Elisa Piot. Je ne possède malheureusement aucune photo ou représentation d'eux. Ils naissent tous deux en 1837 et grandissent dans la petite ville de Nérondes, dans le Cher, bien loin de l’effervescence parisienne. Une petite ville qui possède tout de même une gare dès 1847, située sur la ligne de chemin de fer qui relie Bourges à Nevers.

On trouve alors aux environs de Nérondes plusieurs hauts fourreaux, usines métallurgiques qui marquent le paysage rural berrichon de ce XIXe siècle industrieux. Beaucoup se trouvent dans la vallée de l'Aubois, du nom de la rivière au bord de laquelle elles sont installées. Toute la région de Bourges est d'ailleurs, jusqu'au XXe siècle, un important pôle métallurgique, où l'armement tient une place centrale. Nos ancêtres s'inscrivent dans cette tradition dès la fin du XVIIIe siècle.

 

La famille d'Elisa Piot :

Les forges de la vallée de l'Aubois et le commerce du fer

Elisa appartient à une famille de métallurgistes, modestes bourgeois commerçants de la classe moyenne dont le cercle familial élargi a cependant acquis une certaine notabilité dans la région puisqu’il compte aussi des directeurs d'usine, des médecins et des notaires (cf. chapitre suivant).

Les parents d’Elisa, Félix Piot (1804 – 1876) et Julie Desnoix (1812 – 1888), possèdent une ferblanterie à Nérondes. J’ai encore leur livre de comptes des années 1860, que mon grand-père avait conservé. Ce n’est pas une grosse entreprise, mais on devine quand même une affaire florissante avec une clientèle dans toute la région. Ils sont notamment sollicités par les châtelains pour refaire un faîtage, installer un œil de bœuf ou changer les chéneaux du château. Felix et ses apprentis interviennent en somme sur toute pièce métallique de la toiture. Ils vendent ou réparent aussi les lanternes des châteaux et des fermes et celles des voitures et des riches cabriolets. Et bien sûr, on achète dans leur boutique des casseroles, des bassines, des plats divers et variés, mais aussi des chandeliers en cuivre, des cafetières à filtre (déjà), des couverts, des fers à repasser, etc.

Certainement très pieux et jouissant d’une situation matérielle confortable, Julie et Felix seraient allés en pèlerinage jusqu’à Jérusalem selon une légende familiale. 

Les familles respectives de Julie et Félix sont déjà dans la métallurgie et se connaissent avant même leur mariage, probablement arrangé :

La métallurgie entre dans la famille de Julie Desnoix en 1796, lorsque son grand-père maternel, Antoine Nouvel, marchand de Germigny-l’Exempt, épouse en seconde noce Marie Gabrielle Champêle, fille de Jean Gabriel Champêle, régisseur, c’est-à-dire directeur des forges de Torteron. Antoine Nouvel est alors veuf d’Anne Aimé, décédée en 1790, six mois après la naissance de sa fille Anne, la mère de Julie Desnoix. Anne Nouvel est donc élevée par Marie Gabrielle Champêle et baptisera d’ailleurs sa fille aînée Marie Gabrielle Julie.

Les deux filles d’Antoine Nouvel, notre ancêtre Anne, née de sa première union, et Polixaine Scholastique, née de sa seconde union, restent dans le milieu de la métallurgie par leur mariage : Anne épouse en 1809 un armurier de Sancoins, Vincent Desnoix (cf. chapitre suivant) et Polixaine Scholastique épouse le 4 juillet 1825 un dénommé Claude Hannequin, jeune commis attaché à la régie des forges de Grossouvre. Claude prend pour témoin Jean-Baptiste Paillard, notaire à Saint-Germain-sur-l'Aubois, qui s'unira un an plus tard à la famille de Félix Piot, comme nous allons le voir. Hannequin et Paillard sont ainsi probablement à l'origine de l'union entre Félix et Julie.  

De son côté, Félix Piot découvre la métallurgie dans les années 1820 auprès de son oncle Jean Marjolin-Leclerc (1768 – 1831) époux d'Anne Catherine Piot (1773 - 1846), alors régisseur des forges du Fournay (depuis 1803), après avoir dirigé les forges de Torteron à la fin du XVIIIe siècle, à la suite de Jean Gabriel Champêle. 

Les forges de Torteron, les forges du Fournay à Saint-Germain-sur-l’Aubois et les forges de Grossouvre font partie d’un ensemble industriel qui a marqué très tôt la vallée de l’Aubois, petite région à la frontière du Nivernais, du Berry et du Bourbonnais. Jusqu’à la révolution de 1789, les seigneurs des lieux sont « maîtres de forges » et confient la direction de leur usine à un régisseur. Après la révolution, ces forges demeurent propriété privée et continuent d’être dirigées par des régisseurs, la seule différence étant finalement que leurs propriétaires ne sont plus à proprement parler des seigneurs d'ancien régime...quoique.

L’activité métallurgique de la région est prospère et le poste de régisseur est un poste très enviable de directeur d’usine, qui permet à l’oncle Marjolin-Leclerc d’acquérir une position de notable et de payer suffisamment d’impôts pour être électeur censitaire. 

 

Les forges de Torteron au début du XIXe siècle

(Bulletin de l'association "Aubois de terres et de feux" n°11)

 

Jean Marjolin-Leclerc est né à Ivoy-le-Pré, d'où est originaire la famille maternelle de son épouse Anne Catherine Piot (cf. chapitre qui suit "Marchands drapiers et marchands tanneurs dans le Berry depuis la fin du Moyen-Age"). Il dirige les forges du Fournay jusqu'à sa mort, c'est-à-dire pendant près de trente années. Sous son mandat, l'usine tourne à plein régime et exporte bien au-delà des frontières du département. Dans l'un de ses courriers, daté de 1821, on lit qu'il a fait expédier à Angers 7 929 Kg de fer par voie fluviale et qu'il réclame 3 964 Fr à son débiteur [1]

Un frère de Félix, Casimir Piot, marchand doreur, est lui aussi proche de la famille Marjolin-Leclerc et plus particulièrement de leur cousine Louise Henriette, la fille de l'oncle Jean. Casimir et elle se sont en effet unis à une même famille, la famille Paillard, dont le patriarche est maire de Saint-Germain-sur-l'Aubois, où se trouvent les forges du Fournay. Louise Henriette épouse en 1826 le fils du maire, Jean-Baptiste Paillard, notaire, et Casimir épouse trois années plus tard sa soeur Victoire. Il choisit pour témoin son oncle Jean. 

Ce Jean-Baptiste Paillard qui a épousé la cousine germaine de Félix et Casimir Piot est le témoin de Claude Hannequin un an auparavant, lors de son mariage avec Polixaine Scholastique Nouvel, la tante de Julie Desnoix (cf. supra)... 

Les relations familiales ayant fait leur œuvre, Julie et Félix se marient à Nérondes le 17 février 1835. Félix prend pour témoin de mariage Charles Paillard, un autre frère Paillard, alors jeune commis de forgé chez l'oncle Jean.

Julie et Félix ont quatre filles : Clémentine, Elisa, Clarisse et Louise-Adélaïde, dite Adèle. Lors du recensement de 1856, Clémentine vient de se marier à Alexandre Lecoeur (cf. chapitre précédent) et a quitté le domicile familial, où il reste donc les trois plus jeunes filles, ainsi qu’un apprenti ferblantier à demeure. Leur commerce voisine ceux des frères de Julie Desnoix : Charles Louis, armurier, qui vit avec son épouse et leurs deux enfants, et Antoine Eugène, serrurier, qui vit également avec son épouse et leurs deux enfants, ainsi qu’un apprenti. Leur père a déjà pris sa retraite, j’en parle plus loin.

La famille possède donc trois commerces attenants dans le centre de Nérondes : une armurerie, une serrurerie et une ferblanterie.

 

Félix Piot vers 1850

(daguerréotype endommagé)

La Grande Rue à Nérondes, où se trouvaient les commerces Piot et Desnoix

A l’instar de Félix Piot, les Desnoix ne se contentent pas de vendre des articles dans leur boutique, ils vont aussi chez l’habitant et particulièrement dans les maisons bourgeoises et aristocratiques, là où l’on trouve des éléments de ferronnerie. Car le serrurier est aussi ferronnier et son métier revêt bien souvent une dimension artistique.

Quant à la vente d’armes, on imagine que les clients ne manquent pas dans cette campagne où l’on chasse. 

Cinq années plus tard, lors du recensement de 1861, les filles aînées de Felix et Julie, Clémentine et Elisa, sont installées à Paris. Clarisse, la 3ème, vient de se marier avec Pierre Brillonet, mais celui-ci est aussi ferblantier et travaille chez son beau-père. On retrouve ainsi au domicile familial, en plus des parents : Clarisse et son époux, qui ont un bébé de 11 mois, Adèle, qui n’a que 13 ans, et un nouvel apprenti. Félix a bientôt soixante ans et la présence de deux jeunes ferblantiers à demeure n’est pas un luxe. Il emploie aussi des journaliers, ouvriers payés à la journée.

Dans le livre de comptes de la ferblanterie est noté le mobilier que Julie et Felix offrent à Clarisse à l’occasion de son premier mariage en 1859. Les nouveaux mariés reçoivent ainsi un lit, une commode et une armoire en noyer, un lit en fer, un marbre et une glace de cheminée, six draps de lit, un matelas, un traversin, un édredon, etc. 

Adèle épousera à son tour un ferblantier et Clarisse, veuve, se remariera en 1872 avec un autre ferblantier, Jean Victor Bonnet.

Clarisse et Adèle décéderont respectivement en 1924 et 1932, l’une et l’autre à l’âge de 84 ans.

 

Malgré l’éloignement, Elisa reste proche de ses parents restés dans le Berry, mais elle n’est cependant pas du tout isolée à Paris lorsque le couple s’y installe définitivement en 1860, car elle n’est pas la première à prendre le chemin de la capitale, où elle retrouve :

  • Sa sœur Clémentine d’abord, de quinze mois son aînée, née à Nérondes en 1835, dont l’époux, Alexandre Lecoeur, tanneur de profession, sera maire de La Courneuve de 1878 à 1884 ;    
  • Son oncle paternel, Théophile Piot, né à Cosne/Loire en 1820, ébéniste et marchand de meubles dans le 13e arrondissement, avenue des Gobelins ;
  • Sa tante maternelle, Alexandrine Desnoix, née à Nérondes en 1813, qui vit avec son époux Félix Rétif, commerçant dans le 15e arrondissement, puis dans le 7e, avenue de la Bourdonnais, puis rue de Sévigné, dans le 3e, en face de l’église Saint-Paul ;
  • Son oncle maternel, Charles-Julien Desnoix, né à Nérondes en 1822, pharmacien et fabricant de produits et tissus pharmaceutiques, qui vit alors dans le 4e arrondissement, rue vieille du Temple. Il s’installera plus tard à Courbevoie, rue de Colombes, où il décèdera le 21 février 1894 [2].

Charles-Julien est le plus jeune frère de Julie Desnoix, la mère d’Elisa et Clémentine ; j’en parle dans un autre chapitre. Il se marie à Paris le 1er juillet 1858 avec Augustine Hottot, sœur du sculpteur Louis Hottot, qui sera présidente du comité des dames françaises de Courbevoie.

Président de la société des pharmaciens de Paris et vice-président de l’association générale des pharmaciens de France, Charles-Julien est aussi un industriel reconnu puisque, selon la Revue d’histoire de la pharmacie, il sort de son usine 4 000 mètres de sparadrap par jour et il est le premier fabricant français de pansements antiseptiques lorsqu’il présente ses produits à l’exposition universelle de Paris de 1878, où l’entreprise Desnoix & Cie obtient deux médailles d’argent. Il exporte vraisemblablement à l’étranger, puisqu’il est également présent à l’exposition universelle de Barcelone de 1888. Il est nommé chevalier de la légion d’honneur la même année.

A Paris, Charles-Julien est proche de sa sœur Alexandrine et de sa nièce Clémentine. Il est ainsi témoin, avec Alexandre Lecoeur, aux mariages de Louise Céline, Françoise Anna, Françoise Alexandrine et Louis Rétif, les enfants d’Alexandrine. Il est aussi témoin au mariage du fils aîné de Clémentine, Marie Julien Alexandre Lecoeur, célébré le 23 novembre 1880 à La Courneuve durant le mandat de son père.

Deux ans auparavant, les familles Cerisier, Lecoeur et Rétif rendaient visite à Charles-Julien sur son stand du palais du Champ de Mars, pour l’exposition universelle de 1878. Elles se rendront aussi à l’exposition universelle de 1889 pour saluer une nouvelle fois Charles-Julien, qui expose de nouveau ses produits et remporte une médaille d’or, mais aussi pour y croiser Amédée Grossin, qui expose ses lithographies et que l’on félicite pour sa toute fraîche nomination dans l’ordre des palmes académiques.

Ainsi débute la belle époque.

Elisa ne profitera malheureusement pas de cette période faste et heureuse, car elle décédera un an après, en 1890, et sera inhumée au cimetière parisien de Bagneux, suivie, moins de deux ans plus tard, par sa tante Alexandrine, qui y sera également inhumée.

 

La famille d'Etienne Cerisier, des fermiers d'autrefois 

Etienne Cerisier est un cousin issu-de-germain de son épouse, Elisa Piot, mais ses parents, Jean Cerisier et Marie Aimé, sont de condition plus modeste que les Piot et les Desnoix. Contrairement à ces derniers, ils ne sont pas installés au bourg, ce ne sont pas des bourgeois artisans, mais des cultivateurs. Or, dans la France du milieu du XIXe siècle en pleine industrialisation, l’avenir d’un jeune paysan est plus qu’incertaine et c’est probablement pour cela qu’à peine fiancé, Etienne s’installe à Paris, saisissant l’opportunité d’un rapprochement avec sa belle-famille.   

La ferme des Cerisier est vraiment très proche du bourg de Nérondes, située à moins de 2 km au Sud, dans le hameau de Fontenay, dépendant du village de Tendron. Au centre de ce hameau, se dresse le château des anciens seigneurs de Nérondes, les comtes de Montsaulnin. Le comte est un fidèle client de Félix Piot et Julie Desnoix, son nom apparaissant à de nombreuses reprises dans le livre de compte de la ferblanterie.

Dans les années 1850, Jean Cerisier devient garde particulier du comte, fonction qui lui confère officiellement le droit de verbaliser quiconque s’introduit illégalement ou chasse sur les terres des Montsaulnin. Ces prérogatives de puissance publique déléguées aux grands propriétaires et exercées par le garde particulier, qu'on aurait autrefois appelé sergent, sont symboliques d’une France qui n’avait pas encore tout à fait balayé les privilèges d’ancien régime. Les conservateurs luttèrent d’ailleurs pour maintenir ce droit qui sera remis en cause tout au long de la IIIe République.

Le garde particulier est assermenté (il prête serment devant le tribunal de première instance) et agréé par l'autorité préfectorale. Il est armé d'un fusil et porte un uniforme et une plaque dorée sur laquelle est écrit《 LA LOI 》[3]

Bien que garde particulier du domaine de Fontenay, Jean Cerisier ne fait pas partie de la domesticité du comte ; il demeure un fermier à part entière et continue de cultiver ses terres, employant à la ferme deux à trois domestiques agricoles et une petite servante (informations contenues dans les recensements de population des archives départementales du Cher). Lorsqu’il décède le 19 mars 1883, à l’âge très respectable de 84 ans, il est d’ailleurs qualifié de propriétaire dans l’acte de décès.

Les Cerisier restent au service des comtes de Monsaulnin après le décès de Jean, puisque son fils Antoine Paul Cerisier, le frère aîné d’Etienne, devient à son tour leur garde particulier. Comme son père avant lui, il est leur homme de confiance et c’est à lui que l’on s’adresse lorsque son vendues des terres du domaine. Ainsi, en 1886, c’est le nom de Paul Cerisier qui est mentionné dans une annonce passée dans le Journal du Cher pour la vente de bois dépendant de la terre de Fontenay.

 

Le château de Fontenay à Tendron, tout proche de Nérondes

 

En 1910, Paul devient maire du village de Tendron, élu à l’unanimité par le conseil municipal, prenant ainsi la suite de Charles François de Montsaulnin qui vient de décéder. Un encart paraît dans la Dépêche du Berry pour annoncer l’élection.

En 1911, il est délégué sénatorial, c’est-à-dire membre du collège électoral chargé d’élire les sénateurs, aux côtés du frère du comte de Montsaulnin, maire du Chautay, village tout proche où les Montsaulnin possèdent un autre château. 

Paul est remplacé en 1912 par le gendre du comte, le vicomte de Gourcuff, qui devient le nouveau maire de Tendron [4]. Autant dire que par son intermédiaire, les Montsaulnin-Gourcuff auront conservé la main sur l’administration du village pendant ces deux années.

Après son mandat, Paul est toujours le garde particulier des Gourcuff pour leurs terres de Fontenay, mais lors du recensement de 1921, il a 85 ans et comme son père quarante ans auparavant, il est qualifié de propriétaire. Il décède à Nérondes en mars 1924 à l’âge de 88 ans.

La famille Cerisier aura ainsi veillé sur le domaine de Fontenay durant plus de soixante ans ! On voit là la permanence des vieux schémas dans certaines campagnes françaises : les anciens seigneurs ont conservé leurs terres et leurs richesses, ainsi qu’une emprise sur la région et des moyens de répression privés, comme autrefois leurs sergents faisaient régner l’ordre dans la seigneurie et veillaient au respect des décisions de justice seigneuriale. De même, comme sous l’ancien régime, les habitants du bourg ont une certaine indépendance économique qui fait défaut à la plupart des paysans, dépendants des grandes exploitations.

Etienne préfère quitter cet environnement rural quelque peu asservissant dès les années 1850 pour tenter sa chance à Paris au moment où la ville se restructure et se modernise sous la direction du baron Haussmann. Participant à ce gigantesque chantier, il trouve un emploi au sein de la compagnie parisienne d’éclairage et de chauffage par le gaz. Le chauffage au gaz dans les immeubles haussmanniens est alors un confort à la pointe de la modernité et Paris compte plusieurs usines pour faire fonctionner le réseau. Etienne travaille à l’usine de Vaugirard et s’installe dans le même quartier, offrant ainsi à son épouse et à leurs trois filles un environnement culturel plus épanouissant que celui de la campagne berrichonne.

Il prend sa retraite vers 1900 avec une petite rente et s’installe chez sa fille aînée Julie à Ivry, où il décède le 24 novembre 1903, à l’âge de 66 ans, treize années après Elisa.

 

[1] Revue "Aubois de terres et de feux" n°30

[2] Sa tombe existe toujours au cimetière de Courbevoie

[3] https://shs.cairn.info/revue-histoire-et-societes-rurales-2015-2-page-27?lang=fr 

[4] Chose très rare, le château de Fontenay est aujourd’hui encore habité par les Gourcuff, qui sont encore maires du village

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